Vos aides à la rénovation énergétique : MaPrimeRénov’ Sérénité remplace Habiter Mieux

Vous envisagez de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans votre logement en 2022 ? Il peut être utile de connaître les subventions auxquelles vous êtes éligible ! Or le changement le plus récent concerne l’aide Habiter Mieux Sérénité, qui sera remplacée par l’aide MaPrimeRénov’ Sérénité en janvier 2022. Nous vous expliquons ce changement en détail.




Qu’est-ce qui change pour les aides aux travaux de rénovation ?

Ce transfert fait partie d’un plan plus vaste prévu par les pouvoirs publics pour 2022. Il s’agit d’un réajustement du système gouvernemental d’aides et de subventions à la rénovation énergétique et aux autres projets immobiliers (achat, investissement locatif…).

La transformation du dispositif Habiter Mieux Sérénité en « MaPrimeRénov’ Sérénité est un des axes du réajustement, qui se divise selon les trois volets suivants :

  1. France Rénov’ : un service officiel de renseignement et de conseil.
  2. Mon Accompagnateur Rénov’ : un interlocuteur expert pour accompagner les projets de rénovation.
  3. MaPrimeRénov’ Sérénité : il s’agit d’une aide financière ou subvention au sens plus strict.

Que permet l’aide financière MaPrimeRénov’ ? Il s’agit d’offrir aux ménages à revenu modeste une assistance financière pour mener à bien un projet de rénovation énergétique. L’éligibilité dépend donc de vos revenus financiers et de vos projets, ainsi que de la nature de votre logement (il doit avoir plus de 15 ans).

Le plafond est de 30 000€, et cette somme peut servir à couvrir jusqu’à 50% du montant des travaux. Les investissements en immobilier impliquant toujours des sommes considérables, une telle aide peut réellement faire la différence pour finaliser un projet immobilier. Il s’agit également d’accompagner les travaux, qui devront produire une hausse d’efficacité énergétique d’au moins 35%.

Dans quel contexte s’inscrit le changement ?

Pourquoi ce ré-agencement des aides à la rénovation énergétique ? Il faut comprendre que les autorités publiques poursuivent depuis quelques années un projet de transition énergétique axée vers les logements.

Les logements dits « passoires énergétiques », qui consomment plus qu’ils n’en auraient besoin et qui produisent donc des quantités importantes de gaz à effet de serre, doivent selon le gouvernement disparaître au plus vite, dans la mesure du possible. Il s’agit de logements qui obtiennent typiquement une étiquette énergétique notée F ou G.

Or le moyen le plus radical mais efficace pour atteindre cet objectif, c’est de procéder à des rénovations de logements afin de les rendre plus performants, c’est-à-dire efficaces, au niveau énergétique. On note par exemple les effets bénéfiques d’une isolation de qualité ou d’un système de chauffage efficace et économe sur les dépenses énergétiques mensuelles d’un bâtiment.

Le gouvernement multiplie donc non seulement les aides à la rénovation énergétique mais aussi les réglementations relatives   celle-ci. Par exemple, le DPE (diagnostic de performance énergétique), nécessaire pour la vente et la location de biens immobiliers, a été repris plusieurs fois pour qu’il puisse répondre aux attentes des autorités publiques.

D’autres dispositifs, tels que la loi Pinel, qui permet aux propriétaires de biens en location de bénéficier d’avantages fiscaux, sont aussi liés à cette initiative. Dans le cas du dispositif Pinel, le respect d’un certain nombre de normes dont les normes énergétiques rentre en ligne de compte pour accorder ou non la défiscalisation.

Parmi les offres dédiées plus généralement à l’aide au logement et aux projets immobiliers, on trouve le PAL (prêt action logement).

Mis à jour le 25 Sep, 2023

redaction Découvrir notre équipe
Redactor

Flore de Garidel

Junior copywritter