Maison rénovée à Argenteuil par Revenus-Locatifs.com

A l’heure où les stratégies des entreprises sont impactées par les enjeux de responsabilité sociétale et les exigences de décarbonation. 

A l’heure où les questions d’équilibre social et de préservation de la planète sont sur toutes les lèvres.

Quel rôle peut jouer l’immobilier locatif ? 

Dernièrement, les propos de madame la ministre déléguée au Logement, au sujet de l’avenir de la maison individuelle, ont suscité la polémique. Elle y qualifiait la maison individuelle d’impasse et de « non-sens écologique, économique et social », avant de se reprendre et de louer l’intérêt de rénover des maisons de centre-ville.

Une réponse aux problématiques sociales

Les proptechs qui, depuis quelques années, changent l’approche de l’immobilier et ses modes de consommation n’ont pas attendu cette clarification pour miser sur la rénovation de l’immobilier locatif.

La start-up Revenus-Locatifs.com s’est positionnée sur le difficile marché de l’Île-de-France. Elle y acquiert des appartements dégradés, souvent en centre-ville, et les rénove pour le compte de ses clients investisseurs. 

L’analyse est simple : réhabiliter des logements en centre-ville permet de les acquérir à moindre coût et d’avoir les moyens de les rénover pour les proposer à la location à des tarifs qui refondent la trame urbaine et favorisent la mixité sociale et économique. 

Une façon concrète de casser les ghettos et de lutter contre la gentrification.

De nombreux étudiants, jeunes actifs ou CSP peu élevées, peuvent ainsi se loger dignement et ne pas être otages des marchands de sommeil. 

Chantiers après chantiers, la rénovation urbaine s’impose comme une solution à de nombreuses questions sociales.

Encore faut-il que ces rénovations ne soient pas des « non-sens écologiques ». 

Pour cela, quelques règles sont à observer : 

– préserver l’existant ; 

– choisir des matériaux biosourcés ;

– faire appel à des entreprises de proximité afin de réduire les déplacements et employer les artisans locaux ;

– préserver les circuits courts pour l’approvisionnement en matériaux et équipements.

Génération décarbonation

Selon le ministère de la Transition écologique, le secteur du bâtiment représente 43 % des consommations énergétiques annuelles françaises et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) français. 

Il convient donc, au-delà des impératifs de construction que nous venons d’aborder, de mettre en place les différentes actions qui contribuent à réduire la facture énergétique et à améliorer le confort des locataires : 

– augmentation de la performance énergétique du bâtiment (isolation, double ou triple vitrage…) ;

– installation et optimisation d’équipements performants pour le chauffage et l’eau chaude (pompe à chaleur…) et l’éclairage.

L’immobilier locatif sera écoresponsable ou ne sera pas

La réglementation Éco Énergie Tertiaire engage les acteurs du tertiaire vers la sobriété énergétique : réduction de 60% de la consommation d’énergie d’ici 2050.

Les acteurs de l’immobilier locatif n’ont pas le choix. Le nouveau DPE  (diagnostic de performance énergétique) en vigueur depuis le 1er juillet 2021 pour les bâtiments construits après 1975, détermine l’efficacité énergétique des habitations selon 2 critères :

– La consommation primaire d’énergie qui dépend surtout de l’isolation ;

– L’empreinte carbone déterminée par les émissions de gaz à effet de serre, calculées selon les types d’énergie utilisés.

L’estimation de la consommation annuelle d’énergie sera obligatoire dans les annonces immobilières à compter du 1er janvier 2022. 

Et, ce n’est pas tout, les loyers des passoires énergétiques seront réglementés et, à terme, celles-ci exclues du marché des locations.

Et si une partie de l’avenir se jouait là ? Dans ces villes d’Île-de-France, souvent montrées du doigt ? Des entrepreneurs et des investisseurs font rebattre leur cœur. Et un cœur qui bat, c’est la vie qui va.

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