Dernière mise à jour le 19 décembre 2025 à 11:13
Table of Contents
Stop à la paperasse ! Appelez un conseiller, votre démarche est réglée en 5 minutes !
Service et rappel gratuits - Disponible du lundi au samedi de 8h à 21h

Annonce
Annonce
Un compteur individuel dans un système de chauffage collectif permet de mesurer la consommation de chaleur de chaque logement et de répartir les frais de manière équitable. Cette obligation légale, mise en place pour favoriser l'efficacité énergétique, vise à réduire le gaspillage et à encourager une gestion responsable de la consommation. Cependant, l'installation de ces dispositifs n'est pas toujours possible ou rentable. Découvrez comment ces compteurs fonctionnent, les types disponibles, et les nouvelles règles qui les régissent pour mieux comprendre leur impact sur votre facture de chauffage.

Table of Contents

Les immeubles en copropriété peuvent être chauffés par plusieurs types de systèmes collectifs, chacun ayant ses particularités et ses avantages en fonction des besoins énergétiques et des contraintes environnementales.
Le chauffage au gaz naturel est la solution la plus répandue, avec près de 70 % des immeubles collectifs équipés de ce système. C'est l'une des options les plus économiques, bien que les réglementations évoluent : depuis 2025, les chaudières 100 % gaz seront interdites dans les nouveaux logements collectifs en raison des exigences environnementales de la RE2020.
Le chauffage à l’électricité est moins courant, il nécessite une installation plus coûteuse, notamment avec les planchers chauffants. Toutefois, les pompes à chaleur (PAC) sont une alternative électrique intéressante et de plus en plus utilisée dans les systèmes collectifs grâce à leurs performances énergétiques.
Le chauffage au fioul est historiquement très utilisé, mais il est aujourd'hui quasiment abandonné. Depuis le 1er juillet 2022, son installation est interdite dans les nouvelles copropriétés, en raison de son impact écologique. Les immeubles plus anciens en sont encore équipés, mais ce système est progressivement remplacé.
Le chauffage au bois est utilisé dans les petites copropriétés nécessitant moins de 200 kW. C'est une solution souvent combinée avec une chaudière à gaz pour un fonctionnement mixte. Il offre une alternative plus respectueuse de l'environnement tout en restant efficace pour des besoins limités.
Le réseau de chaleur urbain, présent principalement dans les grandes villes, est une solution centralisée où la ville distribue l’énergie via des canalisations. Ce système fournit de la chaleur sous forme de vapeur ou d'eau surchauffée, alimentant directement les immeubles raccordés au réseau.

Des économies d'énergie gratuites avec les thermostats Voltalis !
Annonce

Annonce

D'après la loi, il n'est pas autorisé de rentrer dans l'appartement pour relever le compteur. L'article R 241-7 du code de l'énergie dispose que les relevés des appareils de mesure « doivent pouvoir être effectués avoir besoin de pénétrer dans les locaux privatifs ».
La relève doit donc s'effectuer à distance.
Une première relève est effectuée dans les parties communes, une seconde, plus onéreuse est réalisée grâce à un relais transmetteur dans l'immeuble. Le coût est de 50 euros par an pour l'ensemble de l'opération.

| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
| ✔️ Équité et transparence : répartition équitable des frais selon la consommation réelle. | ❌ Coûts d'installation : installation des compteurs coûteuse (environ 50 euros par mois). |
| ✔️ Gestion simplifiée : frais d'entretien mutualisés et gérés par le syndic. | ❌ Complexité de gestion : nécessite une gestion et un entretien supplémentaires. |
| ✔️ Économies d'énergie et limitation du gaspillage : facturation basée sur la consommation réelle encourage une utilisation responsable, réduisant le gaspillage et permettant des économies jusqu'à 20%. | ❌ Disparités initiales : augmentation des factures pour les foyers à haute consommation, pouvant entraîner des problèmes financiers et des tensions. |
| ✔️ Optimisation de l’espace dans les logements : évite l’installation de chaudières et ballons d'eau chaude dans chaque logement. | ❌ Impact limité sans rénovation : économies d'énergie réduites si le bâtiment n’est pas bien isolé. Des améliorations énergétiques sont souvent nécessaires pour des économies substantielles. |
| ✔️ Transparence des coûts de chauffage : clarifie les coûts pour chaque résident, ce qui facilite la gestion de leurs habitudes de chauffage. | ❌ Absence de choix : les résidents ne peuvent ni choisir le type de chauffage ni leur fournisseur d'énergie, étant contraints de suivre les décisions collectives. |
La puissance de votre compteur, exprimée en kVA (kilo-voltampères), représente la capacité maximale d'électricité que votre logement peut consommer simultanément.
Pour un usage standard, les puissances les plus installées sont : 3 kVA, 6 kVA ou 9 kVA.
Si votre puissance actuelle n'est pas adaptée, vous pouvez la modifier en suivant cette procédure simple :
Déjà plus de 2 000 000 de Français nous ont fait confiance ! Pourquoi pas vous ?
Annonce
Un compteur de chauffage thermique se met en marche lorsque la température du radiateur est supérieure à celle de la pièce, généralement au-delà de 23°C ou lorsque l'écart avec la température ambiante atteint environ 4,5°C.
La facture des occupants, qu'ils soient locataires ou propriétaires, est basée sur la consommation de chauffage mesurée en kWh (chaud ou froid) dans chaque logement. Les compteurs individuels d'énergie thermique ou les répartiteurs de frais permettent de mesurer cette consommation. Ainsi, chaque foyer est facturé en fonction de l’énergie et de la chaleur qu'il utilise réellement. Les prix peuvent varier selon le type de chauffage.
Oui, chaque immeuble avec chauffage collectif ou centrale de froid doit disposer de compteurs individuels. Cependant, cette règle ne s’applique pas si l’installation est techniquement trop difficile ou trop coûteuse par rapport aux économies envisagées.
Le chauffage collectif est inclus dans les charges locatives. Cela signifie que le locataire paie pour l'énergie et l'entretien quotidien du système de chauffage collectif. Toutefois, c’est le propriétaire qui prend en charge les frais de gros entretien, de réparations et d'installation.
Pour effectuer le changement de chauffage collectif à individuel, l’assemblée générale des copropriétaires doit approuver cette décision à l’unanimité.
Cheffe de projet digital
Diplômée de NEOMA Business School avec une spécialisation en marketing, Romane Rigaud est cheffe de projet digital chez papernest depuis 2020. Elle dirige la conception et la mise en œuvre de projets numériques tout en supervisant la création de contenus liés aux thématiques énergétiques.
Découvrez combien vous pouvez économiser en optimisant votre contrat d'électricité.