La bio électricité est une réponse technique à une problématique prise en compte depuis une vingtaine d’année par les scientifiques et les gouvernements, la pollution électromagnétique.

Avec le développement des réseaux d’énergie et de communication dans nos sociétés, notre exposition quotidienne aux champs électriques et magnétiques a considérablement augmenté.

Certaines personnes hypersensibles, les « électrosensibles », sont tellement perturbées par ces champs qu’elles ne peuvent même plus travailler et doivent se protéger des ondes, ce parfois en déménageant dans des zones très isolées appelées « blanches », c’est à dire réduite en onde de toute sorte.

Bien que pour la plupart d’entre nous on ne ressent pas ces ondes, elles nous empêchent quand même par exemple d’avoir un sommeil réparateur et sont classées 2B « peut-être cancérogènes pour l’homme » par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer).

Dans ce cadre un ensemble de recommandations et de réglementations ont été mises en place pour limiter l’exposition à ces ondes, pour les gens en général et aussi dans le cadre du travail.

Cependant les ondes sont invisibles, ce qui fait que souvent ce risque est négligé et peut de tests sont réalisés. Il faut de plus des appareils de mesure spécifique, des testeurs de champs, et si on test le wifi d’une box ou un téléphone portable, ce ne sont pas les mêmes ondes et donc pas le même testeur.

Pour une installation électrique d’un bâtiment, on va utiliser un testeur de champs électriques basse fréquence, c’est à dire de 0 à 3kHz, puisque notre réseau électrique Français a une fréquence de 50Hz.

Le résultat se lit en V/m, c’est à dire en volt par mètre, il ne faut pas être au-dessus de 50V/m et l’idéal est de situé autour de 5V/m, et particulièrement dans les zones de sommeil ou de station prolongée.

Précisions importantes, les champs électriques existent et sont présents tout le temps dans les fils, les prises, les lampes … Et autour des appareils dès que ceux-ci sont branchés.

Un champs magnétique va venir s’ajouter dès qu’un courant va circuler, c’est à dire qu’on va mettre en fonctionnement un appareil, d’où le nom de champs électromagnétique.

Pour se faire une petite idée si je mesure le champs électrique d’une prise je suis à 260V/m et sur ma cafetière je suis à 1000V/m. Heureusement « l’intensité d’un champs électrique est inversement proportionnel à la distance de sa source », ce qui veut dire qu’à 10cm de ma cafetière j’ai encore 100V/m mais à 1 mètre je retombe à 10V/m, ce qui est très raisonnable.

De plus si je mesure le champs électrique de mon plan de travail où j’ai branché ma cafetière de tout à l’heure, je mesure 260V/m et si je débranche la cafetière 8V/m. Ce qui veut dire que certains matériaux, comme le bois par exemple, vont « porter » ces champs.

C’est pour cette raison que l’on va éviter d’installer son lit, surtout s’il est en bois, à moins d’un mètre à vol d’oiseau de son de son tableau électrique ou d’un radiateur électrique, on va laisser le babyphone à plus d’un mètre du lit de son enfant, on va mettre sa lampe de chevet à au moins 60cm de son lit et si elle a une lampe basse consommation, à au moins 80cm.

Et là ce n’est plus très pratique en fait, parce qu’il faudrait réussir à placer son lit à plus d’un mètre de tout fil électrique qui passe dans les murs, à plus d’un mètre d’une prise ou d’un radiateur, et pour peu que l’on ait un plancher électrique chauffant, il faudrait mettre son lit à au moins 3m du sol.

C’est pour cette raison que l’électricité biocompatible est apparue, c’est l’ensemble des matériels électriques qui vont permettre de réduire ces champs, comme des gaines blindées du type PREFILZEN+ de la société Courant, des conducteurs blindés, des boîtes blindées et des interrupteurs automatiques de champs, appelés aussi biorupteurs.

Ces derniers dont le prix peut varier de 100 à 300€ en fonction de leur performance, s’ajoutent dans le tableau électrique et sont très pratiques en rénovation puisqu’ils ne nécessitent pas de travaux et se posent rapidement. Ils vont couper le circuit si plus aucun appareil est utilisé et le remettre en marche en cas de besoin. Cela signifie que l’IAC ne coupera pas le circuit si on laisse branché son réveil ou une veilleuse par exemple.

En neuf on ne peut que recommander le choix de la bioélectricité, au minimum dans les chambres et plus particulièrement en construction bois sur l’ensemble du bâtiment.

Le seul inconvénient de ces nouveaux matériaux étant leur prix, puisque les produits biocompatibles peuvent coûter jusqu’à dix fois ceux d’une installation électrique traditionnelle et ajoute des temps de pose supplémentaires car l’installateur doit prendre plus de temps pour gérer les blindages.

Pour en savoir plus :

https://www.flex-a-ray.com/

http://www.inrs.fr/risques/champs-electromagnetiques/effets-sante.html

http://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPemfgdlfr.pdf

http://lesondesmobiles.fr/

https://www.anfr.fr/controle-des-frequences/exposition-du-public-aux-ondes/

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