Vous l'avez peut-être constaté, les
taux d'intérêts de crédit immobilier ont augmenté depuis la reprise de l'activité immobilière. En effet, depuis l'arrivée de la crise sanitaire et la mise en place du confinement, les taux de crédit immobilier se rapprochent davantage des
2% sur 20 ans que du 1%. La raison annoncée par la
Banque de France : une augmentation de 50% des renégociations de prêt qui a fait considérablement gonfler les taux.
Pourtant, dans une note statistique publiée le lundi 08 juin, la Banque de France rassure et affirme que les effets du confinement sont
"temporaires". Toujours selon cette note statistique, l'augmentation des taux d'intérêts
"devrait se poursuivre en mai et se dissiper progressivement avec les chiffres de juillet", de quoi ravir les futurs acquéreurs de bien immobilier.
Les autres types de crédit aussi concernés
Le crédit immobilier n'est pas le seul crédit impacté par la fluctuation des taux d'intérêts. En effet, la croissance du
crédit aux particuliers a ralenti en avril
(+5,2%) par rapport au mois de mars (+6,1%). La tendance est la même du côté du
crédit à la consommation qui enregistre une croissance de +0,4% en avril contre +3,5% en mars.
Bien évidemment, l'immobilier est loin d'être le seul secteur à avoir été touché par la crise sanitaire. Toutes les activités bancaires étaient à l'arrêt ce qui a pratiquement gelé toutes les demandes de crédit, sauf celles qui étaient déjà en cours.
Un bien immobilier vous fait de l'œil, mais comment contracter un prêt ? Où ? À quel taux ? Toutes les réponses se trouvent dans notre guide !
Des conditions d'attribution qui se durcissent
À cause des répercussions de l'épidémie de
Covid-19, les banques ont décidé de durcir les conditions d'attribution des crédits immobiliers. Les raisons avancées sont l'augmentation des taux d'intérêts, la baisse du taux d'usure et les recommandations du haut conseil de stabilité financière. Il faut ajouter à cela la crainte des banques vis-à-vis de la crise économique à laquelle nous allons faire face.
Les
refus de crédit immobilier concernent surtout les
primo-accédants et les investisseurs locatifs. En effet, ils représentent les profils les plus à risque pour les banques compte tenu de la conjoncture économique actuelle. Pour en savoir davantage sur le durcissement des conditions d'attribution, vous pouvez lire cet
article de
LCI.
Le saviez-vous ?Depuis la fin du confinement, les demandes de crédit immobiliers ont augmenté de 70%.